Puisque je vais avoir droit à la psychanalyse made in Vak, allons-y. J'ai sauté une classe, le CE1. Vu que petit, j'étais déjà gros, que je n'aimais pas le sport (spécialement le foot) à la récréation, et que je lisais dans la cour de l'école primaire (privée), c'était pas toujours la joie.
Puis je suis entré au collège public d'en bas de ma rue. On parle du collège d'une (relativement) riche commune balnéaire, il ne faut donc pas déconner. Ce n'était pas la zone.
Mais je me suis quand même bien fait charrier (premier de la classe, petit surdoué chiant, favori des profs, qui utilise des mots très compliqués, déteste le sport et lit dans la cour). En réaction, je tirais tout le temps la tronche, et j'en tire un certain manque de confiance en moi, ainsi qu'un besoin presque maladif d'être apprécié. Accessoirement, à l'époque, j'étais devenu un effroyable petit pète-sec prétentieux, ce qui n'a fait que renforcer le cercle vicieux.
Passé la troisième, il y a eu un changement, je suis devenu beaucoup plus sociable. Disons que, sans doute en réaction à une ex-première de la classe rebelle qui était dans ma classe, que j'appréciais (i.e, j'avais de l'estime pour elle) et qui était souvent en conflit avec mon attitude, j'ai commencé à faire énormément de jeux de mots, et à chercher à être drôle. Ca a plus ou moins réussi, disons que j'ai réussi à me défaire d'une partie de cette réputation de petit connard.
Ce n'est qu'en première que j'ai vraiment commencé à perdre du poids. Seconde et première, je m'étais aminci, mais pas tant que ça ; en février (ou mars) 2005, suite à une certaine déception sentimentale, j'ai perdu pas mal de volume en six ou sept mois.
Satisfait ?