Ça doit être du juridique, du style une facture qui ne sera jamais payée mais qui permettra de gratter un peu d'oseille aux assurances qui veulent bien indemniser, au moins en partie, ce sinistre
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Le Vrai Asile » Messages de bidou
Ça doit être du juridique, du style une facture qui ne sera jamais payée mais qui permettra de gratter un peu d'oseille aux assurances qui veulent bien indemniser, au moins en partie, ce sinistre
Je suis allé jusqu'à vérifier sur société.com :
Clôture de liquidation pour insuffisance d'actifs.
Si M. Maurice avait acheté son bouquin plus tôt...
Comme il est interdit de choper de la terre en forêt.
Il y a également le problème des nichons
Est ce qu'on te dit bonjour quand on te croise ?
Par contre la loupiote ça sent Aliexpress
Sympas les petits poids pour pas que la carte elle s'envole
Passe partout et le Père Fouras en 1972 ?
Aenema a écrit:The Boys. J'en suis au 4ème épisode sur 8 et c'est un très grand pouce levé pour le moment. Même pour ceux qui n'aiment pas les trucs de super-héros.
Pareil
J'ai commencé le 1er épisode, j'ai mis sur pause au bout de 5 minutes quand la copine du mec explose. Bravo, les boyaux et les os au ralenti, c'est con, c'est vulgaire, et de façon générale c'est mal joué.
En plus vous êtes unanimes pour trouver ça bien, vous me faites peur.
Ce qu'ils veut dire c'est que le peuple Ouïghour sert tranquillement de plus grande ferme d'organes au monde et qu'on n'entend pas beaucoup de cathos intégristes la ramener sur le sujet.
Ah OK.
D'une, on parlait de VL sur ce thread, et pas des Ouïghours. De deux, on peut défendre la vie de VL sans pour autant être catho intégriste.
Et enfin, s'il veut en parler, Mammouth peut ouvrir un autre thread sur les Ouïghours.
bidou a écrit:Il me semble que la question n'est pas de savoir si c'est chiant et sale de maintenir en vie Vincent Lambert ; la question est de savoir à quel titre un médecin peut se permettre de mettre fin à l'existence d'une personne handicapée (qui n'est pas en fin de vie).
En état végétatif chronique irréversible, c'est le handicap poussé à sa limite extrême. Ce qui le distingue de la mort cérébrale c'est le fonctionnement du tronc cérébral, autrement dit le système nerveux autonome. Au dessus c'est zéro. Qu'est ce qui faisait encore l'humanité de VL ?
Pas d'interaction, pas de pensée donc plus de mémoire, plus d'orientation, plus d'émotion, plus de comportement spontané, sans espoir d'amélioration. Son cortex cérébral s'atrophiait.
Il ne restait plus que les liens qu'ont ses proches avec lui, ce qu'ils projetaient sur lui, en particulier ses parents.Quand la volonté de maintenir à tout prix cette situation est claire (directives du patient et famille ok) les patients peuvent aller dans des maisons d’accueil spécialisées (MAS), en attendant d'être en fin de vie biologique, ou de mourir d'une infection quelconque (et c'est vraiment sale je t'assure).
Sinon c'est une décision collégiale et la famille donne son accord pour arrêter les soins.
Ici les parents ne l'étaient pas, le reste oui. La femme refusait la MAS (en son bon droit) et souhaitait l'arrêt des soins. La situation était dans l'impasse.
En prenant en compte la collectivité et les moyens qu'il faut déployer pour poursuivre sans espoir d'amélioration, on arrête ÉCOUTE CA COUTE CHER PUTAIN.Et puis c'est un infirmier psy quoi, c'est quand même ceux qui méritent le moins de vivre il faut le rappeler.
Et personne pour aller gueuler sur la situation des ouïgours en Chine dont on met fin à l'existence et qui ne sont pas vraiment en fin de vie ? Sale connard de catho extrémiste bidou je te vois je te débranche.
Mais pourquoi tu t'énerves ? Qu'est-ce que les Ouïgours ont à voir là-dedans ?
Peux-tu tolérer que certains aient d'autres principes éthiques que toi ?
Il paraît que d'autres institutions étaient prêtes à l'accueillir, on se demande vraiment pourquoi il fallait absolument l'achever. Même si c'était un infirmier psy.
Bénie sois-tu, soeur morphine, qui sur plusieurs semaines te permet d'être non seulement dépendant mais tolérant, soit l'augmentation des doses pour un même effet. Le cercle vicieux, tu ne peux plus arrêter, tu ne peux qu'accélérer. Quelques phrases après il parle des agonisants alors que pour lui VL était handicapé. On a pas la même notion du handicap.
La dignité d'être torché matin midi et soir, d'avoir des soins de prévention d'escarres, de perdre toute sa masse musculaire, de s'alimenter par la sonde gastrique qu'il faut changer régulièrement, d'être hydraté par les veines qui pètent les unes après les autres, de faire infection sur infection (pneumopathies par inhalation dès qu'un peu de salive passe dans les poumons) et de devenir résistant à tous les antibiotiques.
C'était un tronc cérébral, plus rien au dessus. Je ne suis pas sûr que ce soit une situation digne. 10 ans comme ça c'est du n'importe quoi.
Michel tu dis de la merde.
Il me semble que la question n'est pas de savoir si c'est chiant et sale de maintenir en vie Vincent Lambert ; la question est de savoir à quel titre un médecin peut se permettre de mettre fin à l'existence d'une personne handicapée (qui n'est pas en fin de vie).
Ben RTL a son Zemmour, le monde a son Houellebecq.
Et au moins il n'a pas légué son patrimoine à Jean-Marie.
Voici sa tribune :
Ainsi, l’Etat français a réussi à faire ce à quoi s’acharnait, depuis des années, la plus grande partie de sa famille : tuer Vincent Lambert. J’avoue que lorsque la ministre « des solidarités et de la santé » (j’aime bien, en l’occurrence, les solidarités) s’est pourvue en cassation, j’en suis resté sidéré. J’étais persuadé que le gouvernement, dans cette affaire, resterait neutre. Après tout, Emmanuel Macron avait déclaré, peu de temps auparavant, qu’il ne souhaitait surtout pas s’en mêler ; je pensais, bêtement, que ses ministres seraient sur la même ligne. J’aurais dû me méfier d’Agnès Buzyn. Je m’en méfiais un peu, à vrai dire, depuis que je l’avais entendu déclarer que la conclusion à tirer de ces tristes événements, c’est qu’il ne fallait pas oublier de rédiger ses directives anticipées (elle en parlait vraiment comme on rappelle un devoir à faire à ses enfants ; elle n’a même pas précisé dans quel sens devaient aller les directives, tant ça lui paraissait aller de soi). Vincent Lambert n’avait rédigé aucune directive. Circonstance aggravante, il était infirmier. Il aurait dû savoir, mieux que tout autre, que l’hôpital public avait autre chose à foutre que de maintenir en vie des handicapés (aimablement requalifiés de « légumes »). L’hôpital public est sur-char-gé, s’il commence à y avoir trop de Vincent Lambert ça va coûter un pognon de dingue (on se demande pourquoi d’ailleurs : une sonde pour l’eau, une autre pour les aliments, ça ne paraît pas mettre en œuvre une technologie considérable, ça peut même se faire à domicile, c’est ce qui se pratique le plus souvent, et c’est ce que demandaient, à cor et à cri, ses parents). Mais non, en l’occurrence, le CHU de Reims n’a pas relâché sa proie, ce qui peut surprendre. Vincent Lambert n’était nullement en proie à des souffrances insoutenables, il n’était en proie à aucune souffrance du tout. Il n’était même pas en fin de vie. Il vivait dans un état mental particulier, dont le plus honnête serait de dire qu’on ne connaît à peu près rien. Il n’était pas en état de communiquer avec son entourage, ou très peu (ce qui n’a rien de franchement original ; cela se produit, pour chacun d’entre nous, à peu près toutes les nuits). Cet état (chose plus rare) semblait irréversible. J’écris « semblait » parce que j’ai rencontré pas mal de médecins, pour moi ou pour d’autres personnes (dont plusieurs agonisants) ; jamais, à aucun moment, un médecin ne m’a affirmé qu’il était certain, à 100 % certain, de ce qui allait se produire. Cela arrive peut-être ; il arrive peut-être aussi que tous les médecins consultés, sans exception, formulent un pronostic identique ; mais je n’ai jamais rencontré le cas. Dans ces conditions, fallait-il tuer Vincent Lambert ? Et pourquoi lui, plutôt que les quelques milliers de personnes qui à l’heure actuelle, en France, partagent son état ? Il m’est difficile de me défaire de l’impression gênante que Vincent Lambert est mort d’une médiatisation excessive, d’être malgré lui devenu un symbole ; qu’il s’agissait, pour la ministre de la santé « et des solidarités », de faire un exemple. D’« ouvrir une brèche », de « faire évoluer les mentalités ». C’est fait. Une brèche a été ouverte, en tout cas. Pour les mentalités, j’ai des doutes. Personne n’a envie de mourir, personne n’a envie de souffrir : tel est, me semble-t-il, l’« état des mentalités », depuis quelques millénaires tout du moins.
La souffrance n’est plus un problème Une découverte extraordinaire, qui apportait une solution élégante à un problème qui se posait depuis les origines de l’humanité, a eu lieu en 1804 : celle de la morphine. Quelques années plus tard, on a vraiment commencé à explorer les étonnantes possibilités de l’hypnose. En résumé, la souffrance n’est plus un problème, c’est ce qu’il faut répéter, sans cesse, aux 95 % de personnes qui se déclarent favorables à l’euthanasie. Moi aussi, dans certaines circonstances (heureusement peu nombreuses) de ma vie, j’ai été prêt à tout, à supplier qu’on m’achève, qu’on me pique, tout plutôt que de continuer à supporter ça. Et puis on m’a fait une piqûre (de morphine), et mon point de vue a changé radicalement, du tout au tout. En quelques minutes, presque en quelques secondes. Bénie sois-tu, sœur morphine. Comment certains médecins osent-ils refuser la morphine ? Ont-ils peur, par hasard, que les agonisants deviennent accros ? C’est tellement ridicule qu’on hésite à l’écrire. Enfin c’est ridicule, si l’on veut ; mais c’est assez dégueulasse, aussi. Personne n’a envie de mourir, personne n’a envie de souffrir, disais-je ; une troisième exigence semble être apparue depuis peu, celle de la dignité. Le concept me paraissait à vrai dire un peu vaseux, j’avais une dignité c’est sûr, j’y pensais de temps en temps, pas souvent, enfin rien ne me paraissait justifier qu’il vienne au premier plan des préoccupations « sociétales ». Par acquit de conscience j’ai consulté Le Petit Robert (édition 2017). Il définit, assez simplement, la dignité comme le « respect que mérite quelqu’un ». Les exemples qui suivent embrouillent plutôt la question en révélant que Camus et Pascal, quoique ayant tous deux une conception de la « dignité de l’homme », ne la font pas reposer sur la même base (ce dont on pouvait se douter). Quoi qu’il en soit, il paraît évident aux deux (et même à peu près à tout le monde) que la dignité (le respect qu’on vous doit), si elle peut être altérée par divers actes moralement répréhensibles, ne peut en aucun cas l’être par une dégradation, aussi catastrophique soit-elle, de son état de santé. Ou alors c’est qu’il y a eu, effectivement, une « évolution des mentalités ». Je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’en réjouir.
Payer tes caissières au SMIC pendant 30 ans c'est ok, par contre buter un animal sauvage pendant un safari, tu es viré dans les 2h. Tout est normal.
J'avais entendu qu'ils galéraient au parlement européen de Strasbourg pour trouver des traducteurs style chypriote-polonais ou luxembourgeois-bulgare
J'arrive pas à savoir s'ils sont baraqués, obèses, ou les 2 en même temps
Purée, on a beau dire, a chaque fois on pense qu'on arrive au bout d'Internet, ben non. Y a toujours mieux, toujours pire, c'est vertigineux, on dirait que ça ne s'arrêtera jamais.
Il dit que son projet ne tient pas la route
Je sais d'où vient le problème, je l'ai déjà vécu personnellement plusieurs fois.
As-tu bien inséré le CD-ROM dans le lecteur de CD ???
Bonnard !
Mais pas de date de sortie ?
tout devient tellement secteur tertiaire :
- Bon, on va tenter un truc ce soir chérie, on va valider la sexualisation de ton anus
- Ouais, envoie moi une invitation outlook
Nan mais dès qu'il y a pas de dragon ils sont tout perdus
Moi j'ai trouvé ça convenable. Et puis ça a le mérite de terminer la série.
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